samedi 27 octobre 2007

Quel type de casse-pieds êtes vous?

Christophe André, médecin psychiatre à l'hôpital de Sainte-Anne à Paris, a publié dernièrement chez Seuil, « Petits, pénibles et gros casse-pieds ». Il répertorie sept types de casse-pieds Principaux :

1- Le narcissique : «Moi moi moi, je je je.»

Il croit: qu'il est meilleur que les autres; que ceux qui le critiquent sont jaloux de lui.
Il est grave: s'il a un public.
Pour survivre: tolérez sa fanfaronnade, mais refusez la dévalorisation.

2- Le négativiste : «Ça va mal finir.»

Il croit: qu'il vaut mieux prévoir le pire.
Il est grave: devant les obstacles et la complexité, mais aussi les succès.
Pour survivre: soyez tolérant, rappelez-lui qu'il n'a qu'une seule vision du monde, déprimante de surcroît.

3- Le parano : «Qu'est-ce que vous me voulez?»

Il croit: qu'il faut toujours se méfier, qu'on lui cache quelque chose.
Il est grave: si on est plus gentil avec lui qu'à l'habitude, si l'on tient des propos pas clairs, à double sens.
Pour survivre: évitez tout défaut avec lui, n'annulez jamais de rendez-vous, pesez vos paroles, surtout si c'est pour le critiquer.

4- L'histrionique : «Aimez-moi!»

Il croit: qu'il faut à tout prix plaire.
Il est grave: devant un public, en cas de rejet, en vieillissant.
Pour survivre: attendez-vous à l'excès, à la dramatisation; apprenez à apprécier son spectacle, mais gardez tout de même vos distances.

5- Les stressés, hyperactifs et autres énervés : «Go go go!»

Il croit: que tout doit être sous contrôle; que vite, c'est mieux.
Il est grave: en situation de compétition, de non contrôle, devant la négligence des autres.
Pour survivre: soyez fiable, invitez-le à relaxer, à lâcher prise.

6- Le pervers : «Crève...»
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Il croit: que la vie, c'est chacun pour soi.
Il est grave: en situation de pouvoir, devant des plus faibles.
Pour survivre: surveillez-le, ne lui faites confiance que modérément.

7- Le passif-agressif : «Ne me parle pas sur ce ton!»
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Il croit: que puisque c'est comme ça, mieux vaut bouder; inutile de discuter, cela attire des ennuis.
Il est grave: devant les remarques, les contraintes, les ordres.
Pour survivre: invitez-le à vous dire ce qui cloche, au lieu de ruminer.

Source : La Presse

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