lundi 26 novembre 2007

Tourisme écologique : Un Chinois s’intéresse à Zembra

Un investisseur chinois, Li Ruo Hong, chef d’un groupe d’investissement international, projette de réaliser dans l’île de Zembra une station de tourisme écologique et de santé haut de gamme. Le magnat chinois, qui a présenté, vendredi 23 novembre, les esquisses de son projet au président Ben Ali, s’est engagé à «préserver les spécificités naturelles et écologiques de l'île et à protéger ses sites classés ‘’patrimoine mondial par l'Unesco’’».

Pour mémoire, Zembra est une île rocheuse située au nord-est du Golfe de Tunis couvrant une superficie de 391 hectares. Située à 15 kilomètres de Sidi Daoud (Cap Bon) et à 55 kilomètres du port de La Goulette, elle représente le prolongement naturel de la péninsule du Cap Bon.

L'îlot de Zembretta, situé à environ 8 kilomètres à l'est, a une superficie de deux hectares.

Dotée d'un écosystème spécifique et assez fragile, l'île de Zembra est classée par l'Unesco, depuis janvier 1977, comme aire protégée.

Le parc national qui regroupe les 2 îles est créé par le décret présidentiel du 1er avril 1977. Zembra présente une côte fortement accidentée avec des falaises se prolongeant sous la mer jusqu'à -50 m. Vue de loin, elle donne l'air d'une grande masse rocheuse de 435 mètres d'altitude prenant une forme de pyramide et entourée de 2 rochers : l'Eutorche (au nord) et la Cathédrale (à l'ouest). Elle se caractérise par un couvert végétal sous forme de maquis dense et par la présence de plantes très rares. On y trouve, également, des invertébrés et des mammifères terrestres introduits par l'homme comme le lapin de garenne, le mouflon corse, le rat noir, le chat haret.

Zembra accueille également plus de 25.000 couples d’oiseaux migrateurs qui nichent souvent dans les falaises rocheuses. Les puffins cendrés y forment la plus grande colonie de toute la mer Méditerranée.

A moyen terme, tout porte à croire que les touristes chinois ne manqueront pas de s’intéresser davantage à la Tunisie, et ce d’autant plus que ce produit entre également dans le cadre de la diversification de l’offre tunisienne en matière de tourisme.

Campione



CAMPIONE...CAMPIONE...OLE OLE OLE

dimanche 25 novembre 2007

CAF: Coupe sfaxienne, Radès oublié

Le Club Sportif Sfaxien a remporté la coupe de la CAF 2007. La deuxième de son histoire après 1998. Le match contre Al Marrikh n’était qu’une simple formalité. Victoire (1/0). Le but victorieux de Haj Messaoued.

Que peut-on attendre d’une finale retour, sur les terres de celui qui a marqué 4 buts chez son adversaire à l’aller ? D’une finale qui connait son vainqueur depuis deux semaines ? Rien, à part le tour d’honneur. Al Marrikh, est venu à Sfax pour répondre présent. Sans doute conscients que l’emprise est impossible, les soudanais n’ont jamais réussi à mettre le doute dans le mental des sfaxiens qui n’ont pas forcé. Un match conditionné par le résultat de l’aller. Le CSS a levé au ciel son deuxième sacre continental, se consolant ainsi après le mauvais souvenir de 2006.

PREMIERE PERIODE- Decastel veut gagner. Malgré l’avantage important obtenu il y a deux semaines, le suisse aligne une formation offensive avec Kouassi et Mbélé, soutenus par Nafti. Le duo ne fonctionne pas bien lors des 20 premières minutes. Faciles, trop faciles. L’Ivoirien démontre au quart d’heure, que la concentration n’est pas au point en dévissant un tir à 10 mètres des buts. Côté soudanais, Idahor et Paulinho font de la figuration. Ajab ne justifie pas son prénom. Rythme lent. Passes ratées. La première occasion digne du nom, porte la signature de Kouassi. 36’, sur les 18 mètres, il récolte un centre de Mechergui et du plat du pied, il ne trouve que le poteau. Le public du M’hiri trouve enfin une bonne raison pour chanter. Et l’arbitre renvoie tout le monde aux vestiaires.

DEUXIEME PERIODE- Les « tifosi » sont en délire. Ils savent que le miracle ne se produira pas. Les drapeaux et les fumigènes sont précocement sortis. Signe d’impatience de voir la coupe se lever au ciel de Sfax. Le match ? Rien de nouveau. Sauf que le CSS semble ne pas vouloir se contenter de ce 0/0. Haj Messaoued et Blaise appellent Baha Eddine a deux parades. Forcing sans suite. 55’, mésentente Saidi-Rouid, mais Haythem Tombol n’en profite pas. Une action qui ne servira même pas à remettre Al Marrikh dans le match.

SACRE MERITE- 88’ : La rencontre s’achève avec le but sur coup franc de Haj Messaoued, qui termine l’aventure en beauté. Le Club Sportif Sfaxien remporte méritoirement sa deuxième coupe africaine, et lance déjà le défi à l’Etoile, dans la première édition 100% tunisienne de la Super Coupe des clubs. En 2007, l’Afrique a parlé tunisien.

Selim Slimi

On a gagné!


Dans la chaleur moite des vestiaires sfaxiens, l'ambiance était plutôt à la douceur. Avant le match cela s'entend, dans la mesure où le score réussi à l'aller ne laissait planer aucun doute sur l'issue finale de la coupe de la CAF. Les visages étaient plutôt souriants et détendus sauf ceux des soldats de l'organisation qui ont fait des acrobaties pour que la fête soit parfaite au mhiri, stade d'un autre temps, d'une autre époque mais antre historique d'un club Sfaxien jamais repu d'exploit. Tenez, le dernier en date c'était hier, ce n'était pas ailleurs, à Rades par exemple. Non c'était à Sfax, même s'il a fallu se serrer un peu sur les gradins mais en sait depuis belle lurette que les victoires se veulent communicatives et qu'à onze ou douze mille, on peut faire plus de boucan que cinquante.
Mais à vrai dire, le score de l'aller a un peu gâché le spectacle même si on serait de bien mauvaise foi si on se plaignait de l'exploit de khartoum. Hier, au Stade taieb Mhiri, on était venu pour la fête et elle a bien eu lieu, ultérieurement légitime par un but en fin du rencontre. A Sfax, on aime chanter et danser et personne ne s'en est privé au coup de sifflet final de l'arbitre comme pour exorciser celle qui n'a pas eu lieu il ya un an. En football, les victoires aident les mémoirs à ètre plus coutes et dans la capitale du beau jeu, on s'est juré d'exorciser le passé. Bravo!
Sami Akrimi
La presse du 25/11/2007

jeudi 22 novembre 2007

Pourquoi j'ai viré ma secrétaire ?

Je me suis réveillé ce jour et j'avais 40 ans.
J'espérais que ma femme me souhaiterait joyeux anniversaire..
A ma déception, elle ne m'a même pas dit bonjour.
Au petit dej mes enfants ne m'ont pas parlé.
Arrivé au bureau, ma secrétaire m'a dit "joyeux anniversaire !!".
J'était heureux car au moins elle s'était rappelée de moi.
A midi, ma secrétaire m'a dit "pourquoi ne pas manger ensemble ?", j'ai dit que c'était la plus belle chose qu'on m'avait proposé ce jour.

Nous sommes partis manger ensemble.

Sur le chemin du bureau, elle m'a dit pourquoi retourner au boulot si tôt un tel jour et me proposa de passer chez elle.
Arrivés chez elle, elle m'a offert un verre et m'a dit : "ça ne te dérange pas que je me mette à l'aise ?"
J'ai répondu : "quelle question !" et dans ma tête je me disais que ça pouvait être une expérience intéressante.
Elle rentra dans sa chambre et sortit avec un énorme gâteaux et derrière elle il y avait ma femme, mes enfants, mes amis.....

Et moi j'étais comme un con, à poil dans son salon !!!

Le journal français "Le Monde" sencure ses journalistes!

Le Monde à Emmanuelle Béart: sois belle, et tais-toi sur Boutin !
un article d'Emmanuelle Béart sur les sans-papiers de la rue de la Banque. Sévère pour les marchands de sommeil, implacable sur les conditions de vie des locataires de deleurs sordides hôtels, mais épargnant curieusement le gouvernement, et la ministre du logement Christine Boutin.

Vous pouvez le relire ICI.

Le ton est mesuré. Et d'autant plus mesuré que les ciseaux de la rédaction en chef du Monde sont passés par là.

Car d'après les informations d'@si, ce paragraphe a été amputé par la rédaction en chef du quotidien.

Oh, pas grand chose.

Dans son texte original, Béart évoquait la déclaration de Boutin, ayant assimilé les sans-papiers de la rue de la Banque à une "meute".
"La ministre du logement demande à la "meute" de lever le campement", écrivait-elle.
Ce passage a été coupé par la rédaction en chef du Monde, pour devenir "exige qu'ils lèvent le campement".


Censure ? On s'en défend au Monde. "Il n'est pas certain que Boutin ait parlé de meute à propos des sans-papiers de la rue de la Banque, et on a voulu protéger Béart d'une attaque en diffamation", a expliqué la rédaction en chef en interne, d'après les sources d'@si. C'est cette explication qui a aussi été servie à Emmanuelle Béart, quand elle a téléphoné au journal, après parution, pour s'étonner de la coupe.

Pourtant, Boutin, dans le feu d'une interview sur France Info, a bel et bien dérapée.

Le rédacteur en chef qui a coupé pour cette raison le texte de Béart, est peut-être le même qui, quelques jours plus tôt, avait par une autre coupe malencontreuse, transformé les "dessins de barbelés" de l'université de Rennes II, en barbelés réels.


Un affront n'arrive jamais seul. Dans le même journal, le même jour, Emmanuelle Béart, Carole Bouquet et Valérie Lang étaient victimes d'un direct du droit de l'éditorialiste Laurent Greilsamer. Trop belles, trop riches pour se mêler des affaires des sans-papiers, analysait en substance Greilsamer (oubliant dans cette entreprise de disqualification physique des comédiennes de mentionner Josiane Balasko, ce qui aurait ruiné sa démonstration).

Censurée, et renvoyée à ses pots de maquillage: il n'est pas certain qu'Emmanuelle Béart propose à nouveau une tribune libre au Monde.


merci ElMah

mercredi 21 novembre 2007

Les Maths Des Sexes

· Homme intelligent + Femme intelligente = romance
· Homme intelligent +
femme bête = bon coup
· Homme bête +
Femme intelligente = mariage
· Homme bête +
femme bête = grossesse


ARITHMÉTIQUE AU BUREAU
· Patron intelligent + employé intelligent = profit
· Patron intelligent + employé idiot =
production
· Patron idiot + employé intelligent =
promotion
· Patron idiot + employé idiot =
heures supplémentaires.

MATHÉMATIQUES DU SHOPPING

· Un homme sera prêt à payer 200 euros pour une babiole valant 100 euros dont il a "besoin". ·
Une femme sera prête à payer 100 euros une babiole valant 200 euros dont elle n'a pas besoin.

ÉQUATIONS GÉNÉRALES & STATISTIQUES
· Une femme s'inquiète de son avenir jusqu'à ce qu'elle se trouve un mari.
·
Un homme ne s'inquiète jamais de son avenir, jusqu'à ce qu'il trouve une épouse.
·
Un homme qui a réussi est un homme qui gagne plus d'argent que sa femme ne dépense.
·
Une femme qui a réussie est une femme qui a réussie à trouver un tel homme.

BONHEUR

· Pour être heureux avec un homme, il faut le comprendre beaucoup et l'aimer un peu.
·
Pour être heureux avec une femme, il faut l'aimer beaucoup et ne pas chercher à la comprendre du tout.

LONGÉVITÉ

Les hommes mariés vivent plus longtemps que les hommes célibataires, mais ils ont beaucoup plus envie de mourir.

PROPENSION AU CHANGEMENT

Une femme épouse un homme en espérant qu'il changera, mais il ne change pas.
Un homme épouse une femme en espérant qu'elle ne changera pas, mais elle change.

DISCUSSION TECHNIQUE

Une femme a toujours le dernier mot dans une dispute conjugale.
Le moindre mot que puisse dire un homme ensuite devient le début d'une nouvelle dispute.

Pétrole: nouveau record du brut à plus de 99 dollars le baril

"Le prix du baril de brut a dépassé les 99 dollars mercredi dans les échanges électroniques en Asie, atteignant brièvement un nouveau record à 99,29 dollars, alors que le billet vert est tombé au plus bas face à l'euro, selon les courtiers."suite

Si on ajoute a cela le ralentissement de l'économie américaine suite à la crise des subprime et à la nécessité de la dynamiser par des taux d'intérêts bâs, ce qui contribuera à baisser encore plus la valeur du billet vert et pour couronner le tous les tensions géopolitiques du moyen orient et de crise Iranienne, ce qui amplifie les restrictions de l'offre de pétrole.

Enfin tous les ingrédients sont présents pour alimenter une hausse du baril vers le 120$ et une inflation mondiale par les couts.

L'autoroute Msaken-Sfax ne sera opérationnelle qu'en 2009

L'Autoroute Msaken-Sfax qui devrait être achevée en ce novembre 2007, mais comme le projet concerne la ville poubelle capitale du sud habituée aux projets fiasco, elle ne sera entièrement, opérationnelle qu'en 2009. En effet, il n'y aura que l'ouverture d'un seul tronçon El Jem-Sfax, en avril 2008.
Plusieurs difficultés ont apparus dans la réalisation de ce projet structurel et important. Il y a eu des difficultés dues à une topographie accidentée sur certains tronçons de l'ouvrage, ainsi que des problèmes fonciers dus à des litiges avec certains propriétaires.
Enfin, le principal problème est dû à une polémique posée par les entreprises désignées pour la réalisation. Elles ont souhaité réévaluer les prix du marché, sur la base de la dernière fluctuation des prix du pétrole qui entre dans la composition de l'enrobée à raison de 40% dans le prix du revenu, alors que le Ministère de l'Equipement considère que ce taux est de 1%.
Les habitants du Sud doivent encore patienter un peu avant d'emprunter cette autoroute, leur calvaire va encore durer encore quelques mois. Le nombre des victimes de la GP1 n'est pas encore prêt à diminuer !
Je ne compend pas pourquoi ce genre de problèmes est typiques aux projets de Sfax???
source

SIB 2007

Bon Le SIB 2007 était comme toute les années un grand souk d'ordinateurs , les prix sont généralement les même que a l'extérieur mais en allant au SIB vous gagner le déplacement.
Il faut dire qu'il y a quelques nouveautés ...
Voir en bas





Un nouveau look pour les PC chez SCOOP


Une présence de APPLE de plus en plus importante mais des prix qui font encore souffrir

mardi 20 novembre 2007

Rétrospective: Hatem Trabelsi

Hatem Trabelsi
Ce n'est qu'un au revoir...
.: A 30 ans, Cafu, Neville et autres Pannuci avaient tout envisagé sauf arrêter le football. A 30 ans, penser que Hatem Trabelsi pourrait rejouer un jour au plus haut niveau semble irréaliste. Dérisoire.

Pourtant, il y a quelques années, l’arrière droit de l’Ajax semblait être bien partit pour une carrière brillante. Retour donc sur la carrière atypique d’un joueur plus que talentueux.

Et il faut avouer que cette carrière est à double visage. Un premier, celui du joueur d’équipe. Irréprochable, battant à souhait et avec un brin de génie. Au CSS d’abord où il a été magique dés son premier match (face à l’EST, à 18 ans. C’était en 1996), à l’Ajax ensuite (coupe, championnats, super coupe et même de glorieuses participations à la C1). Tout semblait réussir à notre joueur. Il faut dire qu’il est aujourd’hui à créditer d’une des meilleures carrières à l’étranger pour un footballeur tunisien.

Mais tout n’est pas rose dans la vie footballistique de Hatem. Tout d’abord en équipe nationale. Un début poussif face au Maroc où, parachuté aux devants de la scène pour absence massive de défenseurs tunisiens, il allait quitter le terrain après 40 minutes. La magie de feu Scoglio..

Tout n’a pas été rose avec l’Ajax non plus. Plusieurs « clashs » ont fini par dissuader pas mal d’équipes de s’attacher le service de notre arrière droit. Il faut dire que seul un joueur tunisien ira au choc frontal avec son équipe alors que des possibilités d’arrangements se présentent.

Retour à l’équipe nationale. Quand, quelques mois plus tard, l’heure de gloire allait sonner pour le jeune Hatem, il allait décevoir : Toujours blessé, peu disponible et jamais à la hauteur des attentes du public tunisien.

S’ensuit des dizaines de points de chutes probables pour Hatem. Ca allait finalement être Manchester City. L’ex international tunisien a eu tout le mal du monde à s’imposer malgré des moments prometteurs. Mais que voulez-vous, avec H. Trabelsi, c’est souvent des promesses et rarement des faits. Pour le plaisir, son véritable moment de gloire avec l’équipe des citizens :

Capitaine de l’équipe nationale en 2004. Il allait, deux ans plus tard, mettre fin à sa carrière internationale. A 29 ans et après une énième débâcle en coupe du monde (la troisième pour Hatem) : la coupe était pleine.

Depuis, c’est la chute en enfer. Rappelez vous, la goutte qui a fait déborder le verre . A noter que Hatem a dernièrement signé au Hilal. L’espace de quelques jours (contrat rompu ici). Et ce n’est probablement pas fini, parce qu’il en va des rumeurs des transferts de « Hatem Trabelsi », comme des saisons footballistiques : une fois que c’est fini, ça recommence.


source : elbou6oula.com

La Prise de Sfax : un Massacre oublié par l’Histoire (6ème Partie)

Ces deux messieurs, Ali Ben Khlifa et Ali Chérif n'ont pu être fusillés; ils sont à 40 kilomètres de Sfax où ils consultent évidemment les Arabes de la plaine. Ali-Chérif est un ancien artilleur du Bey ; on disait à Tunis qu'il avait été à l'Ecole Polytechnique, alors qu’il n'était qu'un modeste artilleur arabe ignorant, mais très chatouilleux de l'indépendance des Tunisiens.

A Sfax, il était commandant de place et, comme tel, préposé à la manœuvre des vieux canons, quand le gouverneur lui signifia la traité du Bardo. Il refusa d'abord d'y croire, puis il organisa la révolte méthodiquement et patiemment.
La ville de Sfax a d'autant mieux mérité son châtiment exemplaire qu'elle a bien étudié son affaire avant de s'y lancer.

Il a été a trouvé plusieurs fusils Martini déchargés dans les rues, et un fusil Gras et même un capitaine du 93ème fouillant une maison tomba sur un Turque qu’il mit au mur et fusilla.

Le nombre élevé de tués et le manque de purifiants fait craindre que le séjour des cadavres sous une couche de terre trop légère n'apporte aux troupes des émanations dangereuses.

Le soldat n'a que le strict biscuit pour se sustenter jusqu'à présent, un peu de viande de temps en temps, et les adoucissements que les "mercanti" accourus en troupes serrées vendent horriblement cher.

Le malin serait le Parisien qui partirait aujourd'hui ou dans huit jours de Marseille, avec un navire chargé de conserves, de vin, de cognac, de saucisson, de harengs, de café et d'appareils à fabriquer la glace : il ferait fortune en quinze jours au détriment de tous les mercantis sans sou ni maille, qui ne vendent que d'horribles drogues et des viandes pourries.

Deux jours après la prise de Sfax, le cuirassé l'Alma compte toujours à son bord une centaine de réfugiés, hommes, femmes et enfants, qui redescendront à terre le 3ème jour.
Les femmes étaient couchées d'un côté avec les enfants, les hommes de l'autre et, pendant quelques jours, avant l'arrivée du gros de l'escadre, ils ont un peu vécu de pain et d'eau claire.
Maintenant le spectacle était curieux et triste à voir. Les souffrances sont oubliées de tous, et chacun va essayer de se remettre au travail. Cependant, la sécurité n'eut pas grande, il faut que les six bataillons qui sont à Sfax restent à Sfax, et opèrent des mouvements en rase campagne, à dix kilomètres autour de Sfax.

Ces hommes, aujourd'hui complétés au nombre de trois mille environ, sont trop précieux pour qu'on les envoie à Gabès. Si l'escadre va à Gabès, comme cela est dicté par les nécessités d'une répression exemplaire, l'amiral Garnault aura bien assez de ses douze cents marins des compagnies de débarquement, protégés, jusqu'à l'arrivée de troupes fraîches, tirées de France, par les canonnières des escadres.

Telle a été la prise de Sfax. Les Arabes sont vraiment naïfs! Ils n'ont jamais voulu croire, dans l’intérieur, à la prise de Sfax. Dans Kairouan même, ville sainte, où est enterré le barbier du Prophète, les marabouts la nient, se basant sur ceci qu'un projectile ne peut porter à plus de deux mille mètres, et que la rade de Sfax est inabordable pour nos gros cuirassés.

Certains auteurs n’hésitent pas à évoquer que la prise de Sfax a été un souvenir dramatique gravé dans les Bibelots du Pillage dont la population Sfaxienne a été victime.

L'historien Français "Martel" a écrit : "Les valeureux chevaliers du Cheikh se sont opposés avec bravoure a l'armée française qui était bien plus supérieure avec ses canons et ses armes l'obligeant a se cacher dans les casernas et les Bateaux de guerres 15 jours de suite.....et sans la fin des munitions et des renforts Français, Sfax et ses environs auraient pu être une grande tombe pour les soldats Français"Apres la Bataille de Sfax, Le Vieux Ali Ben Khalifa s’est trouvé gravement blessé a la Jambe et comme même, il est reparti défendre Gabès.
Le courage est insuffisant contre la technologie et la force des Canons, Ben Khalifa perdra encore cette bataille mais continuera sa révolte à partir de la Tripolitaine et infligera beaucoup de dégâts à l’armée française mais surtout il ancrera le sang de la révolte dans les générations qui viennent après.




lundi 19 novembre 2007

MTV se lance dans le monde arabe!!


La chaîne musicale américaine MTV a lancé dimanche à Dubaï sa déclinaison pour le monde arabe, MTV Arabia, espérant ainsi profiter de l'appétance toujours plus grande pour la culture occidentale. La chaîne, qui proposera des vidéo-clips, des émissions musicales et des programmes internationaux, assure qu'elle essaiera de respecter les cultures locales, en espérant ne pas diluer sa marque. MTV se lance surtout sur un marché porteur, puisque deux-tiers de la population au Moyen-Orient est âgée de moins de trente ans, et très compétitif, avec une cinquantaine de chaînes déjà existantes.
Elle propose les programmes musicaux et de divertissements de sa maison mere americain, en langue anglaise, et sous titré en arabe. Elle souhaite cependant mettre en avant les cultures hip hop et rnb arabes, totalement absentes des nombreuses chaines musicales arabes deja existante
Pour visiter son site officiel ici

Cela se passe dans un hammam

Cela se passe dans un hammam.

Quelques hommes discutent quand tout à coup un portable se met à sonner.

- Allo, chéri, tu es au hammam ?
- Oui, ma chérie
- Chéri, tu ne vas pas me croire, je suis devant un magasin de fourrures, aie, aie, aie, le magasiiiin... Chéri, ils ont un vison....Maaaaagnifique, de toute beauté, à un priiiiiix... Incroyable...
- Combien le vison, ma chérie ?
- Donné, mon amour, donné... 7000 Euros... Tu te rends compte ?
- Mais tu en as déjà des manteaux ma chérie !
- S'il te plait, chéri, il est vraiment... Supeeeeeerbe !
- OK, OK... vas-y, achète-le, ton vison !
- Oh, merci mon amour, dis, je ne veux pas t'embêter, mais tu sais, en passant devant le concessionnaire Mercedes tout à l'heure, j'ai vu leur dernier coupé... Il est booooooo ! Magnifiiiique... En plus, j'ai parlé au vendeur, celui en exposition est tout neeeeuf, intérieur cuiiir, peinture dorée... Je ne veux pas abuser de ta gentillesse, mais qu'en penses-tuuuu ?
- Chérie, tu exagères, on a déjà des voitures !
- Tu m'avais promis un jour qu'on aurait un coupéééé !
- Combien, la voiture, ma chérie ?
- Tu ne vas pas me croire, mon chéri, ils nous la laissent à seulement 100 000 Euros, avec toutes les options !!!
- Bon, OK, OK, on a de l'argent, vas-y... Prend-la ta voiture !
- Mon amour, je t'aime, c'est merveilleux la vie avec toi ! Dis, j'abuse, mais tu te souviens de notre petit voyage sur la cote d'azur ? Tu te rappelles la maison avec la piscine, le tennis, tu sais qu'elle est en vente ? Je l'ai vue en passant devant l'agence ! Et si on l'achetait pour avoir un pied-à-terre dans le sud ?
- J'y avais pensé déjà, oui. Tu me dis qu'elle est en vente?
-C'est vrai, chéri, tu y as pensé ? Je peux vraiment aller à l'agence ? Tu sais, elle n'est vraiment pas très chère, et quelle claaaasse !
- Combien elle vaut ?
- Ils l'ont affichée à 4,2 millions, mon amour !
- Bon, tu y vas, de toute façon, j'ai de l'argent, autant le dépenser... Mais pas plus de 4 millions !
- Mon amour, c'est le plus beau jour de ma vie ! Tu es merveilleux, je t'aime, vivement ce soir !
- A ce soir, ma chérie...

Le gars raccroche, lève la main et crie :
- IL EST A QUI, CE PORTABLE ?

La Prise de Sfax : un Massacre oublié par l’Histoire (5ème Partie)

Plus tard, sous un vieux porche, eu lieu le conseil des notables, présidé par un lieutenant-colonel, entouré de trente officiers. Les notables ont obtenu l'Aman et ont traité sur l'Alma avec Djellouli, le Gouverneur Beylical, qu'ils avaient expulsé. Il a été entendu qu'ayant toute discussion, ils s'en iraient aux quatre coins de la ville, par deux ou trois, criant à leurs coreligionnaires qu'il y avait trêve et qu'ils pouvaient sortir des caves sans danger pour leur vie.

Il faut dire qu'un avis semblable, lu par des interprètes, n'avait produit aucun effet. Les officiers donnent à chaque notable une garde de quatre hommes, et voilà nos gens partis, criant en arabe et invitant leurs compatriotes à sortir de terre.
Aussitôt, par dix et par quinze, les Arabes se dénichent. Plus d'un jeune troupier demeure stupéfait, et songe au nombre incalculable de coups de fusil qui pouvaient encore sortir des caves.

Tout ce monde avait passé quatre jours sans manger ni boire, ce qui n'est pas excessif pour un Arabe qui fait la guerre sainte. Mais ils ne s'en jetaient pas moins avec avidité sur les tasses d'eau que les soldats leur apportaient.
Ces soldats sont ainsi faits : après avoir fusillé avec rage pendant la lutte, ils s'empressent autour des blessés qui sortent de leurs repaires sur la foi des traités.

Il est probable que le général Logerot viendra, à Sfax prochainement, pour se rendre compte de la situation et décider certaines mesures d'occupation.
Les troupes vont occuper la ligne d'enceinte de la ville, vont faire éclater les canons dont les insurgés se servaient, raser les murailles, trop élevées, et attendre que les Sfaxiens viennent relever leurs maisons, si tel est leur bon plaisir.

D'indemnités, il n'on sera accordé qu'à la condition de les prendre sur les Arabes ; aussi la contribution de guerre qui sera imposée sera-t-elle probablement considérable. Avec l'argent, ou compensera les pertes que le bombardement et les autres faits de guerre auront fait subir aux Européens.
(plus tard, la ville de Sfax, a été imposée pour dix millions de piastres soit environ six millions de franc !!!)

Un seul navire de guerre étranger assistait à la prise de Sfax, le "Monarch", frégate anglaise. Le commandant a été correct, en apparence. Sur l'invitation habile de son gouvernement, il a proposé tout d'abord son concours belliqueux qui fut décliné.

Plus tard, le commandant du Monarch envoya, pendant l'action des escadres, douze barriques d'eau fraîche aux soldats français, ses médecins et ses ambulanciers avec le pavillon blanc à croix rouge de la convention de Genève. II félicita, après l'action, les officiers français de son grade.

En l’espace de quelques jours, la population. Musulmane commence à revenir; elle se méfie toujours un peu, mais cela passera. Les Arabes insurgés sont toujours réfugiés dans les jardins de Sfax qui ont six lieues d'étendue. II faudrait une armée pour les traquer, mais il est probable que le terrible châtiment que les Sfaxiens ont subi pacifiera cette contrée.

On se figure sans doute en France que Sfax est une petite ville, un bourg fortifié, quelque village arabe perdu sur la côte sud de la Tunisie.
Or il faut savoir que Sfax était, après Tunis, la ville la plus importante de toute la Régence. Rivalisant avec Tripoli pour le commerce des huiles, des alfas, des plumes d'autruche, des fruits et des froments, Sfax venait avant Sousse, avant Monastir et avant Mahdia, ces trois ports d'exportation de la Tunisie, aussi inconnus des Parisiens qu'ils sont fréquentés des trafiquants méditerranéens, Grecs, Maltais, Algériens et autres.

Quinze mille habitants aisés demeuraient à Sfax. Après l’acte de guerre, ils commencent à revenir. Le colonel Jamais les a autorisés à rentrer en ville, mais à la condition d'être accompagnés de leurs femmes et de leurs enfants : les célibataires sont soigneusement écartés; un conseil d'examen préside à ce triage et siège en permanence à la place.

Au lendemain de la prise de Sfax, il y a eu un petit marché aux portes de la ville. On y a vendu aux troupes et à l'escadre du raisin et des volailles ; c'est le commencement de la détente. Un ordre du colonel Jamais a prescrit hier la mise en accusation, devant le conseil de guerre, de tout soldat qui soustrairait un objet des maisons aujourd'hui rouvertes.

Le sous-gouverneur a repris ses fonctions, en attendant que Djellouli ose reprendre les siennes. Le vieux gouverneur de la ville est toujours réfugié à bord de l'Alma; il rentrera en ville demain, quand une centaine de familles seront réintégrées. Celles qui sont déjà revenues sont remises en possession de leurs maisons, ou du moins de ce qui reste : elles font en partie le "popotte" avec les troupiers, car il ne leur reste en général pas une fourchette ni une tasse. Tout a sauté en l'air ou s'est fondu dans le feu.

La veille de la prise de Sfax, entre minuit et une heure, il y a eu une alerte : cent cavaliers de la plaine environ sont venus attaquer les chameaux d'un groupe de Sfaxiens, campés à proximité de la ville et prêts à rentrer chez eux au petit jour. Ces Arabes vont sans doute sur Gabès et ont besoin de moyens de transport; ils ont vigoureusement attaqué les Sfaxiens qui, tous armés, se sont défendus. Nos Gardes ont été à leur tour attaquées par les cavaliers que les Sfaxiens avaient repoussés, et des feux de salve bien nourris en ont jeté bon nombre à terre.

Ces alertes nocturnes ne discontinuent pas ; elles entretiennent l'inquiétude du soldat, car, chaque nuit, on entend des coups de fusil autour de la ville. Les troupes françaises ont construit près des remparts arabes des tranchées en terre et des épaulements, en cas de retour offensif d'Ali Ben Khlifa, le grand meneur de toute l'affaire de Sfax, avec Ali Chérif, l'ancien commandant de place.

A Suivre ...

Petit Robert de la langue frantunçaise: Dictionnaire Français à la Tunisienne

Dictionnaire Français à la Tunisienne

A.
> A.di.S .L : ADSL
> Abaldemon : Abonnement
> Absonèss : Absence
> Ana fa : En avant (On y va)
> Apossible : Impossible
> Arièle : Arrière
> Avoucat : Avocat
>
> B.
> Barbuche : Barbiche
> Barrré : Barré (Sfax)
> Biemme : BMW
> Bilote : Belote
> Blakar : Placard
> Blé cié : Bleu ciel
> Bocock : Bangkok
> Boita : Boite de nuit
> Bon apti : Bon appétit
> Bon chonce : Bonne chance
> Bon soiré : Bonne soirée
> Boubelle : Poubelle
> Boution : Bottillon
> Bronjaze : Bronzage
>
> C.
> Calkil : Calcul
> Calkilatrice : Calculatrice
> Camira vidio : Caméra Vidéo
> Campisse : Campus
> Capoussin : Cappuccino
> Casquette bil fumée : Casque intégral (moto)
> Cassate : Cassette
> Chaché : Sachet
> Changeur : Echangeur
> Chantillon : Echantillon
> Chaquement : Echappement
> Chassé : Sachet
> Château brillant : Chateaubriand
> Chichoir : Séchoir
> Chignor : Perceuse
> Chirure : Singulier de déchirure (musculaire)
> Chmindifir : Chemin de fer
> Choucoulat : Chocolat chaud
> Chrono : Créneau
> Ci D : CD
> Ciquonte : Cinquante
> Cirquilaire : Circulaire
> Cliqui : Cliquer
> Clotire : Clotûre
> Comme même : Quand même
> Cornel : Corner
> Counoulya : Eau de Cologne
> Coursa : Course
> Croissant Chocolat : Pain au chocolat
> Crolophine : Chlorophylle
>
> D.
> De 1 à Z : de A à Z
> Dé : Deux
> Deucré : Décret
> Deulé : Délai
> Deusign : Design
> Dicor : Décor
> Dicoration : Décoration
> Dipart : Départ
> Diskeur : Disquaire
> Disser : Dessert
> Dokiment : Document
>
> E.
> Echappo aliîk: Chapeau !
> Ecri : Ecru
> Ectricien : Electricien
> Ectricité : Electricité
> El « Madame » : Epouse
> El « Monsieur » : Epoux
> El bitioutik : Antibiotique
> Emboutiaj : Embouteillage
> En Pa : En Panne
> Entilles : Lentilles
> Erroutikès : Route X
> Es’ston : Stand
> Essache : Chasse d’eau
> Essarej : Charge
> Essonterr : Centre
> Esspsial : Spécial
> Euzbienne : Lesbienne
>
> F.
> Fassiquile : Fascicule
> Fazita : Visite
> Fer’oui-saison : Fruits de saison
> Fixe : Téléphone Fixe
> Fiza: Visa
> Formati : Formater
> Frijidel : Frigidaire
> Froncé : Français
>
> G.
> Gabaré : Gabarit
> Guümés : Guillemets
>
> H.
> Hit’beurd : HOTBIRD
> Hache.O.C : H.E.C
>
> I.
> Importé : à Emporter
> Inflation : Inflammation
> Issistème : Système Informatique
> Issonce : Essence
>
> J.
> Jone : Jeune
> Jaurneaux : Journaux
> Ji d’orange de fraise : Jus de fraise
> Ji : Jus
> Jore : Genre
> Journane : Journal
>
> K.
> Karavat : Cravate
> Katsizou : Coup de ciseau
> Kiloir : Couloir
> Klakso : Klaxon
> Kortable : Téléphone Portable
> Kostim : Costume
>
> L.
> Lafisselle : Lave Vaisselle
> Laouège : Louage
> Larbiteul : Arbitre
> Latourail : Autorail
> Létrovizér : Rétroviseur
> Leurope : Europe
> Leuviss : Levi’s
> Licok : Le Coq Sportif
> Linette : Lunettes
> Linternet : Internet
> Lissi : Lycée
> Litude : Etude
> Lix : Luxe
> Loge’ciel : Logiciel
> Loge’stik : Logistique
> Lokia : Nokia
> Lorange : Rallonge électrique
> Loutide : Etude
>
> M.
> Maguézin : Magasin
> Mak’iage : Maquillage
> Marchadezz : Mercedes
> Matiriel : Matériel
> Maximo : Maximum
> Maximon : Maximum
> Mazmazelle : Mademoiselle
> Mer’eude : Merde
> Mignonte : Mignone
> Mitielfil : Mutuelleville
> Mochoir : Kleenex
> Monkcien : Mécanicien
> Motorella : Motorola
> Mouliquire : Manucure
> Moutour course bil pirmiette : Moto routière
> Moyen : Moyenne annuelle
>
> N.
> Nef : Neuf
> Niméro : Numéro
> Noukia : Nokia
>
> O.
> Omb’cieux : Ambitieux
> Ouemme : Camion O.M
>
> P.
> Pas ficile : Difficile
> Patsiri : Patisserie
> Pelote : Pilote de ligne
> Peur’sevron : Persévérant
> Pice : Puce
> Pilenty : Penalty
> Pizza normal : Pizza Neptune (Sauce tomate, Fromage, Thon, Olives)
> Pizza Spécial : Pizza Neptune + Œuf
> Plangeot : Plongeon
> Pni : Pneu
> Pos’ssion : Position
> Propos’ssion : Proposition
> Psychologiste : Psychologue
> Pilouze : Pelouse
> Pyii : Pays
>
> Q.
> Quequeri : Quincaillerie
>
> R.
> Renfort d’appel : Renvoi d’appel
> Reusultat : Résultat
> Revzion : Révision
> Rondifou : RDV
> Ronn’voi : Renvoi (d’appel)
> Routar : Retard
>
> S.
> Sandawich : Sandwich
> Sarjer : Charger
> Sartafika : Certificat
> Scalope : Escalope
> Scanell : Scanner
> Semije : Chemise
> Serbisse : Service
> Séro : Sirop
> Simijette : Chemisette
> Sipirieur : Supérieur
> Sirkilatio : Circulation
> Sirveillant : Surveillant
> Sississon : Saucisson
> Slip Amaricain : Boxer
> Sôn’ess : Sauce
> Spermatozuides : Spermatozoïdes
> Spiciale : Spécial
> Spicialiste : Spécialiste
> Spirateur : Aspirateur
> Stirio : Stéréo
> Stilou Bic : Stylo à Bille
> Strictire : Structure
> Surueux : Sérieux
> Syonce : Séance
>
> T.
> Talia : Italie
> Tarrrain : Terrain (Sfax)
> Taxiste : Chauffeur de Taxi
> Tchizeburger : Cheese Burger
> Terr’oi : Trois
> Thé en fusion : Thé infusion
> Ti.Vi.A : TVA
> Tiléfone : Téléphone
> Trozimportant : Trop important
>
> U.
>
> Un-normal : Anormal
>
> V.
> Vidio : Vidéo
> Vin blond : Vin Blanc
> Virguile : Virgule
>
> Amizi vô bien à enrichir lé dictionar.

الرئيس بن علي يرحب بكل والج إلى رئاسة الجمهوري



نعم...إنها كلمة ترحيبية بخط يد الرئيس بن على لكل من يلج إلى الموقع الالكتروني لرئاسة الجمهورية في إخراجه الجديد

حكمة غاندي


يُحكى أن غاندي كان يجري للحاق بقطار.. وقد بدأ القطار بالسير، وعند صعوده القطار سقطت إحدى فردتي حذائه فما كان منه إلا خلع الفردة الثانية ورماها بجوار الفردة الاولى على سكة القطار فتعجب اصدقاؤه وسألوه: ماحملك على مافعلت؟ لماذا رميت فردة الحذاء الأخرى؟ فقال غاندي بكل حكمة : أحببت للفقير اللذي يجد الحذاء أن يجد فردتين فيستطيع الانتفاع بهما.. فلو وجد فردة واحدة فلن تفيده وان ظلت هذه الفردة معى فلن تفيدنى ********** موقف لغاندي يرسم صورة انسانية بعيدة المدى لا انانية تحدها ولا حبا للتملك يصدها ولا حتى المحن توقفها إذا فاتك شيء فقد يذهب إلى غيرك ويحمل له السعادة فلتفرح لفرحه ولا تحزن على مافاتك فهل يعيد الحزن مافقدت؟ كم هو جميل أن نحول المحن التي تعترض حياتنا إلى منح وعطاء وننظر إلى القسم المملوء من الكأس لا الفارغ منه

dimanche 18 novembre 2007

Code de la Route




Il faut avoir le code de la déroute pour comprendre


Le mieux serait peut être de faire marche arrière




C'est possible de ralentir aussi vite??!!



euhh.. sans commentaires




Les verts ont fini par gagner!


La cité des Interdits...




Le doute n'est plus permis!!

samedi 17 novembre 2007

Wikipédia va bientôt censurer la tunisie

Effectivement l'encyclopédie en ligne wikipédia souffre de vandalisme, ceci n'est pas une nouveauté vu le principe participatif de wikipédia : toute personne
peut modifier/publier à tout moment n'importe quelle information.
Ce qui m'a personnellement choqué, c' est le faite que les tunisiens sont très bien représentés parmi les dévastateurs, tout est expliqué dans la suite...

Tout à commencé lorsqu'un étudiant américain que s'emmerdait trop de rien faire (btala) à eu l'ingénieuse idée de mettre en place un outil qui permettrait de retracer des modifications sur Wikipédia pour retrouver non pas les personnes responsables mais plutôt les organisations/entreprises/universités/pays...

En effet wikipédia enregistre uniquement l'adresse IP de la personne ayant apporté une modif, et comme les grandes
entreprises/pays/org/univ ont des plages d'IP réservées, il est possible de faire le lien avec les modifications.

Cet outil appelé wikiscanner est maintenant disponible en ligne en plusieurs langues dont le français et l'anglais, il permet de tracer les modifications par organisation/entreprise et aussi par page modifié.

C'est donc là que j'ai découvert l'immense bêtise émise par l'internaute tunisien sur la pauvre encyclopédie, j'étais profondément déçu lorsque j'ai vu que quelques unes venaient de réseaux dédiés à la Recherche ou aux universités.

Je n'ai pas eu le temps de les recenser toutes mais j'en ai sélectionné quelques unes pour vous:

Modifications apportés par des tunisiens anonymes (chez eux)

Je suis clubiste et je ne pardonnerai pas à cette personne d'avoir effacé les titres nationaux de mon club préféré
Lien


Cette personne prétend que la ka3ba est en Tunisie, pas mal
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Cette personne dis que Israël n'existe pas, et quoi d'autre?
Lien

Lui/elle vient surement de vivre une expérience douloureuse avec l'amour.
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Ensuite je passe à quelques modifications apportés par les soins du "Reseau National De Recherche Et De La Technologie"
c'est un réseau dédié à la recherche et aux technologies

Einstein s'appelait ahmed et non pas Albert, merci pour l'info, sans toi on serai tous perdus, mana3rafech kifech nochkrek,
et en plus c'est un chercheur(tu crois vraiment?)
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Celle là c'est le top du n'importe quoi
Attention!! certains propos peuvent vous choquer, je dois les publier pour montrer la taille de la bêtise
No comment
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Suite
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Modifications apportés par les soins du "Centre National D'Informatique"
Un autre réseau dédié...

Selon ces gens là Alain Juppé serait un fils de p***
non mais je rève ou quoi???
Mais par quel droit peut on insulter gratuitement les gens, encore plus choquant quand cela vient du Centre National D'Informatique.
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là c'est le top

je vous laisse découvrir la trilogie

Lien
Lien
Lien

meskin Guillaume III, walah fi blastou ne3tazil.
ena ma fhimtech ech 3mal lel twensa bech y9oulou 3lih hakka, ena na3rfou 5atih wled 3a9el.

Je finis en beauté avec le "Reseau National Universitaire" qui m'a vraiment ému, seul un vrai génie en serait capable:
Lien

C'est vraiment honteux, walahi chay y7acham, Rabbi yehdi.

Je tiens à informer les gens qui s'amuseraient à effacer des pages de wiki que toutes les versions sont enregistrés et
qu'avec un simple clic on peut rétablir l'état initial, alors ne perdez pas votre temps...

lien : http://wass010.blogspot.com/2007/11/wikipdia-va-bientt-censurer-la-tunisie.html

القصيدة التي اثارت حفيظة الشيخ القرضاوي وكفر فيها اولاد احمد

قصيدة ادعية اثارت في السنة الفارطةحفيظةالشيخ القرضاوي ودعا فيهاالى اعتبار شاعرها التونسي محمد الصغير اولاد احمد قد تطاول على الجلالة ما يعتبر كفرا تذكرت القصيدة وانا اتصفح بالصدفة ديوانه جنوب الماء الذي صدر عن دار سراس للنشر سنة 1992 .وقد بين الشاعر بنفسه في حوار متلفز مع القناة اللبنانية ال.بي.سي.في الصائفة الفارطة
يقدم الشاعر القصيدة :
من كتاب الادعية المرفق بالتعاويذ والاذكار المرفق بدوره بمجموعة من الحروز والشتائم والتنغيمات واشياء اخرى لا تفقهها الخاصة.

الهي اعني عليهم
لقد عقروا ناقتي
واباحوا دمي ...
في بيوت اذنت بان لايراق دم فوق سجادها
الهي
اعوذ بك الان من شر اهلي يبيعون خمرا ردئئا ويؤذون ليل السكارى البرئ
الهي
لقد تم بيع التذاكر للاخرة
ولم اجد المال والوقت والعذر كي اقتني تذكرة
فمزق تذاكرهم يا الهي ليسعد قلبي
الم تعد الناس بالمغفرة
الهي اريد جرادا لكل الحقول
ومحو جميع النقاط
وقحطا لكل الفصول
وطيرا ابابيل للاحتياط
صدقت الهي
ان الملوك
كما الرؤساء
اذا دخلوا قرية افسدوها
فخرب قصور الملوك
ليصلح امر القرى
الهي
لينبت دود مكان البلح
ذهبنا جميعا الى الانتخاب ولم ينتخب احد من نجح
الهي حبيبي
ويا سندي
نشرت كتابا جديدا
فبعه ...بلا عدد
الهي السجين لدى الانبياء
لماذا نزلت الى ارضهم
واسكنتتني غيمة في السماء
الهي
اذا كان لابد ان ادخل الجنة المشتهاة
فلا تدخل الاتقياء معي
الهي
ادلك فورا عليها
على شفتيها
على حلمتيها
على اسمها العائلي
على شعرها العسلي
على ماتقول ...ولا تفعل
اله السماء اضفها الى سورة الشعراء
الهي
سمعت تقاة يقولون عنك كلاما مخيفا
فحادفتها بالكتاب
استوى حية
لدغتهم جميعا
وعادت كتابا الهي العلي
الا يمكن القول اني نبي ؟؟
تونس ربيع1988
----
فهل يمكن اعتبار هذه القصيدة فعلا تطاولا على الذات الالاهية اليس من حق الشاعر اعتماد المجاز وتوظيف النص الديني الم يوظف محمود درويش سورة يوسف التي من اجله حوكم مرسيل خليفة والم يوظف جمال الصليعي سورة النمل وحذفت ابيات من قصيدته تلك حين القاها في اليمن
ثم اليس المعري من كتب في رسالة الغفران ناقدا التصور الشائع عن الجنة والنار؟؟؟
اليس بسبب هذا التكفير ان حرقت مؤلفات ابن طفيل كلها التي لم يصلنا منها الا حي ابن يقظان ونفي ابن رشد وصبي ابن المقفع والحلاج .......اما آن ان نرفع الوصاية عن الفكر والابداع ؟؟؟

وهذا رابط القصيدة للاستماع

mentos-coca cola: l'effet d'une bombe

Une information qui circule depuis quelques temps sur le net et qui fait plutôt froid au dos: il parait que le mélange d'un bonbon mentos et de la coca cola provoque une explosion!
"effet geyser du mélange mentos-coca cola est lié au dégazage brutal du gaz carbonique dissout dans la boisson gazeuse lors de l'immersion de la friandise. Il a commencé par être popularisé aux États-Unis sous le nom de Mentos éruption, Diet coke eruption, Mentos-Diet Coke Geyser et variantes similaires.

Cette réaction s'est fait connaitre du grand public en 2006[1]. Phénomène physicochimique-chimique intrigant, elle est rapidement devenue un phénomène de pop culture." wikipédia

La question qui se pose, quel effet aura ce mélange de mentos-coca cola sur l'estomac?

vendredi 16 novembre 2007

La Prise de Sfax : un Massacre oublié par l’Histoire (4ème Partie)

A dix heures du soir tout était fini. Notre escadre avait tiré plus de deux mille coups de canon et l'ennemi avait perdu de six à huit cents hommes et il était découragé, surtout à cause de la mort de plusieurs de ses chefs, notamment de Belkassem ben Djerouda qui avait la réputation d'être très redoutable.

Certains responsables civils sont descendus à terre avec les officiers. Les Européens étaient encore consignés à bord des vaisseaux de guerre où ils s'étaient réfugiés, car la prise de Sfax n'était pas terminée; on continuait à faire sauter les maisons et à en déloger les insurgés.
La ville, entre incendies et démolitions était en ruines littéralement et, de toutes parts, ce ne sont que trous énormes, brèches béantes, produites par les obus de quinze navires tirant sans désemparer.

Un détachement d'artillerie a occupé la batterie rasante, dont les vieux canons, du temps de Louis XVI, ont été encloués par les marins français.
Uniquement au niveau de la tranchée de défense, d'où une forte odeur cadavérique commence à s'échapper, il y a trente-sept corps d'Arabes tués sur les balles d'alfa et qu'on a enterrés, à quelques centimètres, dans la tranchée même.

Les soldats du 93ème de ligne et du 77ème sont campés dans les ruines du quartier européen, qui forme la partie basse de Sfax.

A l’intérieur de la Médina, qui est réduite en miettes par les torpilles, l'aspect général devient plus sombre. On marche sur les étoffes, sur les meubles brisés, sur les registres de comptabilité, sur les ustensiles les plus divers, que les explosions ont violemment projetés avec les décombres ; les soldats sont noirs de poudre; ils montent la garde deux par deux, et de vingt pas en vingt pas, pendant que les officiers et les sous-officiers visitent les maisons avec des pelotons de dix hommes, fouillent les caves, et barricadent ensuite les portes, en écrivant dessus le mot "visité"

En avançant encore dans la ville arabe, le spectacle devient encore plus curieux et plus inattendu : chaque rue est encombrée de moellons et de morceaux de minaret tout entiers; les soldats, pour se reconnaître dans ces dédales, ont donné aux rues les numéros de leurs régiments : rue du 92ème, rue du 77ème.

La Grande Mosquée, qui est fort belle; est occupée par le bataillon du 77ème. Son aspect est singulier avec son étendue, ses voûtes soigneusement blanchies, aux colonnes de marbre, et sur les nattes de laquelle les troupiers ont établi leur domicile.
Des militaires loustics font la soupe habillés en grands prêtres, avec des robes invraisemblables et des calottes de toutes les couleurs.
Le turban vert et le drapeau du prophète servent de ceintures à nombre de cuisiniers. Six cents hommes sont logés là-dedans comme des princes ; aussi est-ce avec douleur qu'ils apprennent de leurs officiers que demain on rendra la mosquée au culte des Sfaxiens qui auront réintégré leurs domiciles, bien démolis au surplus.

Les quatrièmes bataillons des 92, 93, 77, 136 et 137ème de ligne rapporteront en France quelques bibelots provenant de la prise de Sfax ; plus d'un troupier a mis dans son sac un fichu de soie ou des pantoufles brodées pour sa payse ; mais, malheureusement, le sac du soldat est lourd et déjà rempli par les objets nécessaires. Il faudra s'en aller à Gabès par étapes, et alors, adieu les souvenirs de Sfax !

On a ramassé dans la mosquée un Coran très précieux qui appartenait à l’Imam de la mosquée qui a été tué dedans en poussant des cris de mort contre les chrétiens et excitant ses coreligionnaires à la résistance, alors que, déjà, la ville était prise.

Le colonel Jamais, qui commande maintenant la place sous les ordres du général Logerot, et en dehors de l'autorité des amiraux, occupe le premier étage d'une maison restée à peu près intacte.
Il a donné l'ordre de conduire à bord de l’Alma les notables Sfaxiens qui demandent à transiger et à discuter les conditions de la paix. Ces notables qui ont l'air d'être cossus ; l'un d'eux possède douze maisons dans Sfax, disent que les insurgés les ont forcés de se mettre avec eux, ce qui est bien possible, mais ce qui n'est pas absolument certain.
Enfin, aujourd'hui, ils sont venus demander l'Aman, l'éternel aman, et, après avis du Gouverneur Djellouli, réfugié à bord de L'Alma depuis quinze jours, on va le leur accorder.

Il paraît que les Sfaxiens s'étaient préparés à cette guerre des maisons, car c'est ainsi qu'ils nous ont tué du monde. Les pertes que nous avons faites peuvent se décomposer ainsi :
Marins : tués, 13 ; blessés, 26 (transportés à l'ambulance à bord de la Sarthe).
Troupes de ligne : tués, 25 ; blessés, 80.
Total pour les différentes armes : 38 morts et 106 blessés.

Les morts on été enterré solennellement dans le cimetière européen de Sfax. La cérémonie religieuse avait eu lieu à bord de l'Alma; puis une seconde cérémonie avait été célébrée dans la mosquée, par le curé catholique de Sfax, un Maltais.

A propos de la Kasbah, il faut dire que, contrairement à ce qu'on croyait, elle n'était point défendue par une garnison. Lorsque les torpilles en eurent détruit la porte massive, soigneusement fermée, on ne trouva dans l'intérieur qu'un Arabe, qui se mettait en devoir de faire sauter la poudrière. Séance tenante il fut passé par les armes, et un grand malheur put être évité.

Le palais du gouverneur, situé au sommet de la ville arabe, est une petite merveille de décoration orientale. Le commandant Gardarein, du 93ème de ligne ne peut pas se plaindre
De ce quartier général qui lui est échu en partage.

A suivre ...

jeudi 15 novembre 2007

La Prise de Sfax : un Massacre oublié par l’Histoire (3ème Partie)

Le canon du Colbert retentit, et l'escadre entière aussitôt répond : une grêle d'acier et de feux, franchit les eaux calmes du golfe et vient éclater sur la ville, réduire en poussières ses maisons, ses coupoles et ses minarets.
Un fracas de détonations, un embrasement du ciel par les obus de 187 kilos, qui saisit d'admiration les officiers et les matelots restés à bord de l'escadre, tandis qu'il inspirait une crainte instinctive aux trois mille hommes de débarquement empilés sur des chalands, et pardessus les têtes de qui passait toute cette mitraille diabolique

La ville de Sfax, pendant ce temps-là, brûlait et sautait, non sans difficulté, car les murs en sont terriblement durs, et plus d'un obus traversait les maisons sans les endommager gravement. Les Arabes appelaient la ville « Sfax la Forte », et non sans raison, car évidemment, si des forces européennes avaient défendu cette place, il eut fallu dix jours et vingt mille hommes pour l'emporter.

Les trois bataillons fusiliers marins de débarquement les plus importantes, celles du Colbert, de l'Alma, et de la Reine-Blanche, étaient commandées par les capitaines de vaisseau qui sont les commandants de ces bâtiments : Mr. Marcq de Saint-Hilaire, Miot et de Marquessac ; des lieutenants de vaisseau, des enseignes et des aspirants complétaient les cadres et conduisaient énergiquement ces 1,600 marins.
Le bataillon de 1,200 hommes d'infanterie commandé par le Colonel Jamais, envoyé de Rouen à Sfax uniquement dans ce but, s'approchait du rivage sur les chalands du transport la "Sarthe". Le Contre-amiral Conrad dirigeait l'ensemble sous les ordres du Vice-amiral Garnault.


Pendant ce temps, les Arabes qui défendaient la ville, au nombre de 3,500 à 4,000, s'enfuyaient dans les jardins inexpugnables de Sfax où ils étaient et sont encore, et les seuls fanatiques, estimés à 1,200, restaient pour se défendre corps à corps aussitôt que leurs batteries rasantes, armés de vieux canons rouillés, seraient aux mains des assaillants.

Les remparts de la Médina étaient durs comme du fer et capables de résister à une grosse artillerie. Les Arabes avaient raison de mettre leur confiance dans ces fortifications incroyables; il faut les avoir vues pour comprendre tout ce que 1,200 Arabes fanatiques ont pu en tirer.

L'Amiral Garnault, placé près du rivage, sur "le Desaix", fait signe de cesser le feu à huit heures, et aussitôt les gros canons et les canonnières se taisent. La ville flambe.
C'était le moment de s'emparer de la batterie rasante et de la Kasbah, situées l'une à droite, l'autre à gauche de la ville, toutes deux au bord de la mer.

Le débarquement s'opère sous une grêle de balles, que les insurgés tirent à vingt mètres. Les officiers de terre et de mer enlèvent alors leurs troupes, et une charge meurtrière commence dans une tranchée, profonde de deux mètres et protégée par de grosses balles d'alfa, où les Arabes se sont embusqués.

La première compagnie du 92ème de ligne, Capitaine Bouringuer, s'empare alors de la tranchée dans un combat corps à corps des plus brillants. Son Lieutenant, Mr. Marchand, et son Sous-Lieutenant, Mr. Dailly, tombent grièvement blessés ; six hommes et bientôt dix-sept sont mis hors de combat, tandis que les Arabes de la tranchées ont perdu trente-sept hommes en un clin d'œil.
Les jeunes soldats du 92ème, qui viennent de la Manouba, sont dignes de leurs aînés, et tout le monde s'attend, à Sfax, à voir la compagnie de la 92ème mise à l'ordre du jour de l'armée.

Pendant que les fantassins accomplissent ce fait d'armes, les marins placés plus à droite sur la plage se ruent comme de véritables tigres sur la batterie rasante, qu'ils escaladent sans faiblir, toujours en perdant du monde et toujours en abattant les Arabes.
Sans hésitation, un Quartier-maître du "Trident" arrive sur le sommet de la redoute et y plante le pavillon de son canot, qu'il avait emporté sans mot dire. Le pavillon est criblé de balles et le quartier-maître tombe raide mort, victime des traditions de la vieille France.
Il est aussitôt remplacé par dix autres que canardent les Arabes du haut de leurs remparts envahis. Cinq cents marins ont tourné la redoute, et la batterie rasante est prise. On fusille un lot d'insurgés qui cherchent à fuir, et les troupes sont maîtresses de la place dans toute sa longueur.

La guerre des rues commence alors : en effet, au premier moment d'effroi, beaucoup d'Arabes se sont réfugiés dans leurs caves et, de là, ils tirent à coups redoublés sur le 136ème, sur le 71ème, sur le 93ème qui, croyant la ville ouverte, s'avançaient rapidement vers le sommet des rues, qui vont toutes en pente vers la mer.
Les soldats, frappés par derrière, commencent à tomber en assez grand nombre. On fouille alors les maisons une à une ; on y fusille tout ce qu'on trouve les armes à la main, et une véritable chasse à l'Arabe commence dans Sfax déserte, pour se continuer trois jours encore.


L'Officier torpilleur de la Reine-Blanche, Mr. Debrem, Lieutenant de vaisseau, dont le concours a été des plus précieux, est chargé de faire sauter avec du fulmi-coton des pâtés de maisons où les Arabes se défendent à outrance. Ce procédé expéditif terrifie ceux qui ne sont pas écrasés, mais ils n'implorent aucun pardon.
La défense de Sfax par les Arabes a été héroïque, autant que le bombardement et l'assaut par nos troupes ont été dignes des plus beaux faits d'armes de l'armée d'Afrique.

Il ne faut pas s'y tromper, la prise de Sfax est un fait de guerre autrement important que tout ce qui s'est passé en Tunisie jusqu'à cette date.

A suivre ...

La Prise de Sfax : un Massacre oublié par l’Histoire (2ème Partie)

Liste et photos des principaux Navires de Guerre qui ont participé à la Prise de Sfax.

Le Trident (1876)



La Surveillante (1864)



La Reine Blanche (1869)


La Galissonnière (1872)

L'Alma (1869)


l'Intrépide (Ex- Valmy) (1847)


Le Friedland (1876)


Le Colbert (1875)

Méga pollution à Sfax

Photo de la SIAPE





J’ai remarqué pendant ces jours que la société de traitement chimique des phosphates SIAPE à Sfax est entrain d’accroitre fatalement son émission de gaz toxique (cent huit mille mètres cubes par jour normalement) et ceci de jour comme de nuit.
Et même à 15 km de cette usine on étouffe, on ne sent que l'odeur de la pollution !
Vraiment c’est une catastrophe pour les habitants de la pauvre ville de Sfax qui ont l’un des taux de cancer des poumons les plus élevés au monde tout ça dans l’insouciance et le silence totale des autorités et des habitants eux-mêmes qui se disent habitués à cette odeur.

Pour en savoir plus sur la pollution en Sfax, ici lien d'une étude marocaine sur le sujet.

mercredi 14 novembre 2007

أخر طلعة مصرية جراح مصرى يحكى تفاصيل لقاء العرجون ونائب رئيس النجم الساحلي فى باريس

تلقت مجلة النادى الأهلى اتصالاً هاتفياً من أحد رجال القضاء البارزين – طلب عدم ذكر اسمه – يؤكد أن صديقه الجراح المصرى المقيم بباريس د . عصام إبراهيم أبلغه بأنه شاهد بعينيه قبل عشرة أيام الحكم المغربى عبد الرحيم العرجون مجتمعاً مع جلال كريفه نائب رئيس نادى النجم الساحلي بأحد المطاعم بالعاصمة الفرنسية .. وأشار المصدر إلى أن الجراح المصرى الشغوف بمتابعة مباريات الكرة والذى كان قد تعرف على العرجون من خلال ما نشر فى وسائل الإعلام بأنه سيدير المباراة النهائية للأهلى مع النجم الساحلي . أراد أن يحتفظ له بصورة تذكارية التقطها له بكاميرا جهاز تليفونه المحمول دون أن يدرى بالشخص الثانى الجالس بجواره ، لكنه تعرف عليه لاحقاً بعد أن فوجئ وهو يتابع برنامجاً تليفزيونياً على شاشة قناة رياضية مصرية حديثة بأن الشخص الذى كان قد شاهده بصحبة العرجون بباريس هو جلال كريفه نائب رئيس نادى النجم والذى كان يؤكد فى البرنامج التليفزيونى أن فرصة الأهلى صاحب الأرض والجمهور والخبرة لا تزيد عن 35 % وأن النجم اصطحب معه أعضاء ورؤساء مجالس إدارته السابقين بل واللاعبين الموقوفين للاحتفال فى القاهرة بالبطولة .. وحسب تأكيدات المصدر ما أشعره بأن اجتماع باريس كان على هذه الدرجة من الأهمية .
المصدر القضائى المسئول أكد أن د. عصام إبراهيم شاهد العيان على اجتماع المطعم بباريس بحوزته هذه الصورة المهمة والتى يرغب فى أن يهديها إلى المسئولين بالاتحاد الإفريقى للبحث فى الحقيقة وهو ما ستتابعه مجلة الأهلى كشفاً عن حقيقة ما حدث .
وكان عبد الرحيم العرجون الحكم المغربى الذى أدار مباراة الأهلى والنجم الساحلي مساء الجمعه وارتكب خلالها عدة أخطاء مؤثرة أجمع خبراء التحكيم والمحللون والنقاد على أنها غيرت كثيراً مجرى المباراة والبطولة فاضطر للبقاء بفندق إقامته بالقاهرة بعد المباراة وألغى حجزه الذى كان ممتداً إلى يوم الثلاثاء وطلب التعجيل بسفره فى اليوم التالى على خطوط طيران أخرى بعد أن أشهر بحجم غضب الجماهير تجاهه وإحساسها بما ارتكبه من ظلم بحق الأهلى خاصة وأن تلفظه بكلمات ساقطة بحق المصريين كلهم عقب المباراة وهو خارج فى السيارة من الاستاد دفع أحد مشجعى الأهلى – إيهاب صديق – إلى تحرير محضر بقسم ثانى مدينة نصر ضده وطلب شهادة بعض رجال الشرطة الذين شهدوا الواقعة .
ومما يثير الريبة أن العرجون الذى يبلغ سن التقاعد من التحكيم العام المقبل اعتذر عن عدم الحضور للقاهرة الأسبوع المقبل لإدارة مباراة طلائع الجيش والوحدات الأردنى فى دورى أبطال العرب خشية بطش الجماهير وسيختار الاتحاد العربى حكماً بديلاً له .. وقالت مجلة " الأهرام الرياضى " إن اعتذار العرجون قدمه قبل أيام من إدارته للقاء الأهلى والنجم .. وهو ما يكشف نيته المسبقة فهل كان يدرى أنه سوف يحدث كل هذا الغضب بين جماهير الأهلى وبما يصعب معه العودة للقاهرة

mardi 13 novembre 2007

Mauvaises surprises à l’aéroport

Il n’est pas rare de nos jours que des voyageurs se trouvent arrêtés par la Police des frontières dans les aéroports et pour cause. Ils auraient à un moment où à un autre grillé un feu rouge et omis de payer l’amende. Une infraction qui remonte souvent à plus d’une année, et dont l’intéressé n’en a pas été avisé par courrier. Des citoyens se trouvent alors, empêchés de quitter le territoire tunisien parce qu’ils se sont pas acquittés d’un montant ne dépassant pas parfois, les 10 dinars.
Une situation à régler au plus tôt par les services concernés afin d’éviter de tels désagréments

Radar automatique sur Autoroute A1

Je viens de découvrir le nouveau radar fixe automatique installé sur l'autoroute A1 au niveau de la première équipe de gendarmerie de l'autoroute à Turki.

Le radar en question flash par derrière , il fonctionne de jour comme de nuit avec son flash intégré.

Avis aux usagers de l'autoroute faites attention !


67- La Prise de Sfax : un Massacre oublié par l’Histoire (1ère Partie)

Dès la capitulation du pays des Kroumirs, ensuite de Tunis la Capitale de la régence et la signature du traité du Bardo par Sadok Bey qui institua le Protectorat français sur la Régence, Mr Roustan, le Résident Général et avec l’aide de ses Généraux prit les premiers arrangements nécessaires pour compléter la domination de tout le nord de la Régence.

Les quelques résistances s'éteignaient tous les jours; les tribus visitées par l’armée française venaient solliciter l'Aman et remplir les conditions qui leur étaient imposées : désarmement, obligation pour la tribu de reprendre ses campements ou installations habituels ; fourniture de mulets pour le service des transports de l’armée française; provision de 40 francs par tente à verser au Trésor par les tribus contre lesquelles les Algériens, Européens ou indigènes avaient présenté des revendications fondées; engagement à payer, comme contribution de guerre, telle somme que le gouvernement fixerait ultérieurement; livraison des réfugiés, condamnés, contumaces, gens dangereux réclamés par les français et livraison d'otages à titre de garantie pour l'exécution de ces conditions.

Le Général Logerot entreprit aussi de châtier certaines tribus frontalières, ainsi il parti en razzia avec 4 bataillons contre des fractions des Chihia, des Beni-Mazen, les Ouled Ali M'fodda, les M'rassen et les Ouchteta. Il leur imposa des dures conditions, emporta même avec lui des otages et infligea une grande ruine aux Ouchtetas.

La campagne était finie : en quelques semaines, l’armée française à su établir l'ordre dans le pays et sa domination était reconnue par les tribus soumises. L’Armée Française ne devait donc pas s'attendre à être obligés de bientôt reprendre la lutte. C'est cependant ce qui arriva.

Depuis des longs mois des Mokaddem de l'ordre religieux des Senoussia répandus par millions à travers l’Afrique et qui vouent une haine implacable aux chrétiens parcourent
Le sud Tunisien, en prêchant la guerre sainte et annonçant le triomphe prochain des vrais croyants.

De même, surexcité par les fonctionnaires turcs de la Tripolitaine, le Colonel "Amir Liwé" Sidi Ali Ben Khlifa (70 ans) qui est aussi le Caïd de plusieurs localités du centre-ouest refuse le traité du Bardo et se révolté même contre le pouvoir du Bey.

Malgré les tentatives du Bey de rallier l’ensemble des tribus autour de lui par la force ou par la corruption, Ali Ben Khlifa, aidé par son frère Hadj Salah Ben Khlifa, est arrivé à avoir l’allégeance de plusieurs tribus qui se sont adhérés à sa cause, celle de combattre l’envahisseur Français.

En Juin 1881, Ali Ben Khalifa réussi à réunir les chefs des tribus du Sud et du centre Tunisien ainsi que les plus importants Chefs Religieux et les Hommes Influents du pays dans la symbolique mosquée de "Okba Ibn Nefaa" a Kairouan. Officiellement, la Résistance à l’envahisseur Française et à l’autorité Beylicale viennent d’être déclarés.

De même Ali Ben Khlifa se retourne vers le Dey de Tripoli et le Sultan Turc pour leur demander aides et armes qui ne parviendrons jamais aux insurgés.

Sans attendre le secours Turque, le Vieillard et par les propres moyens de sa tribu les Neffets, commence à armer les insurgés et entama une guérilla qui dura 4 ans pendant lesquels il eu une série d'engagements très meurtriers avec les contingents d’Ali-Bey.

Le 25 juin 1881 et avec l’aide des cavaliers de la tribu Mhedhba, Ali Ben Khlifa remporta une victoire écrasante contre un groupe de Soldats du Bey dans la région de Sfax.
Encouragés par cette victoire, beaucoup d'autres cavaliers et guerriers des tribus tunisiennes ont rejoints la Guérilla et le 2 Juillet 1881, Ali-ben-Khalifa fut même nommé Bey avec Sfax comme capitale provisoire.

Lors de la révolte de la ville de Sfax, certains Européens furent massacrés, et les étrangers ainsi que certains notables y inclus le Caïd Local Djellouli durent se réfugier à bord des navires en rade.

Sous les ordres du vice-amiral Garnault, l’escadre de la Méditerranée, avait été chargée d'aller prendre Sfax et le 14 juillet au soir, les cuirassés "le Colbert", vaisseau amiral, "le Trident", "le Marengo", "le Friedland", "la Surveillante", "la Revanche" et "la Reine-Blanche", "la Galissonière" et "l'Alma"; les canonnières "la Pique", "le Chacal", "le Léopard", "l'Hyène" et "le Gladiateur"; les transports "la Sarthe" et "l'Intrépide" sont mouillés devant la villa de Sfax.
Dans les premiers jours de juillet et après échec des négociations avec les arabes, l'escadre française entama le bombardement de la ville pendant tous les jours pour ne s’arrêter que le soir. La nuit, les arabes réparaient et rebâtissaient ce que les obus avaient démoli, mais ils ne pouvaient pas faire ressusciter leurs nombreux morts.

Après un essai infructueux tenté le 8 juillet, le vendredi 15 commence un bombardement lent avec les grosses pièces des gaillards, tandis que les canonnières au-dessus desquelles passent, en deux étages, les obus de l'escadre et de la division du Levant, cherchent à démolir les défenses de la plage et à faire brèche dans la muraille. Cette première opération prépare le débarquement et l'attaque qui sont ordonnés pour le lendemain. Les transports la Sarthe et l'Intrépide fournissent deus canots-tambour ou chalands plats en tôle dans lesquels on installe des canons qui pourront approcher très prés du rivage et contribuer puissamment à protéger le débarquement.

Au point du jour du samedi 16 juillet 1881 et de l'aveu de tous les témoins, un bombardement mémorable, qui a duré à pleine volée pendant deux heures, rappelait les plus effrayants spectacles du genre, y compris la canonnade nocturne de Cherbourg servie par les mêmes cuirassés, il y a juste un an.