Chers bloggeurs merci d’avoir accepté de participer au débat auquel je vous ai invité au sujet de mon face à face télévisé, avec Lamine Nahdi, animé par Samir el wafi dans son émission Saraha Raha sur Hannibal TV. C’est avec grand plaisir que je publie tous les commentaires que vous m’avez envoyés à ce sujet, même ceux qui me sont défavorables car je m’engage à respecter les avis contraires et je m’efforce à présenter des arguments pouvant répondre aux personnes ayant émis les critiques que je publie tout autant que les encouragements.
Oui un grand nombre de remarques ont été faites sur la qualité du débat en général et sur ma participation en particulier. Elles suscitent des réflexions et surtout des interrogations. Aurais-je du accepter de participer au débat Saraha Raha ? Aurais-je du affronter Lamine Nahdi sachant qu'avec lui le débat ne pourrait pas atteindre un niveau meilleur que celui que vous avez vu? Aurais-je du me laisser emporter... fallait-t- il éviter de parler de ce que certains qualifient de cuisine interne? En d'autres terme fallait-il cacher au public la réalité de ce qui constitue le paysage culturel ?ou encore aurais-je du pratiquer une autocensure et m'empêcher de rendre transparent la réalité de ce que nous sommes, nous autres artistes, avec nos défaut et nos qualités ? Et enfin le public n'a-t-il le droit de savoir tout de la culture comme il doit tout savoir du sport, de la politique, ou de l’économie. Je pense que la culture a tout à gagner quand rien n'est caché au public, quand rien ne lui est interdit et surtout quand il arrive, lui même, à être informé de tout ce que représente le paysage culturel. Oui tout ce qui touche à la morale de l'art doit être dit ; tout ce qui concerne les rapports avec le public doit être exposé. Je demande, donc, à ne pas être jugé uniquement en ma qualité de comédien (par ce que je fais sur la scène) mais aussi et surtout en ma qualité de ce que je suis en tant qu’artiste.
Oui il y’a peut-être un défaut dans ma façon de parler, car comme vous, en regardant l’émission, j’ai constaté que que je me suis emporté. Mais que voulez vous c’est ma nature.
Comment peut-on répondre calmement quand on vous coupe la parole plusieurs fois ? Comment peut-on se calmer quand on vous dit des mensonges et qu’on ne vous laisse pas répondre ?quand on vous juge sans fondement, Quand vous poussez à la sincérité et que sans cesse on vous traite de façon gratuite, malsaine et indécente ? توه نقعّدك أنت فاشل توه نهرسك... أنت ماكش من حجمي ...
je m’emporte parce que je parle avec mes trippe ; du fond de mon cœur ; je m’emporte parce que les arguments que j’essaye de présenter viennent directement du fond de ma pensée. Il n’y’a pas que ma tête qui se trouve concernée mais c’est de tout mon corps qu’il s’agit. C’est le résultat de presque quarante ans de métier d’acteur et d’amour de théâtre. Je ne suis pas un diplomate ni un homme politique qui sait déguiser ses idées. Je ne sais pas faire semblant ni masquer ce que je ressens. Quand je suis convaincu je me donne entièrement. Quand je crois avoir raison je n’hésite pas de vouloir convaincre.
Le théâtre, je ne trouve le plaisir à le faire que sur la scène. Je ne peux jouer un personnage et je ne trouve le plaisir à le faire que devant un public qui sait que je joue pour lui. Dans la vie le faire semblant n’est pas mon style et le jeu de masque me dégoute. Je m’exprime tel que je suis et je n’ai rien à cacher surtout pas ma vérité. Cela déplait, peut être, à certains mais désolé je suis moi et tout simplement moi.
Je comprends la frustration de certains qui espéraient trouver dans ce face à face un débat de fond traitant des questions brulantes liées à la culture et au rôle de l’artiste dans notre société mais comment faire ce débat de fond avec quelqu’un qui se croit irremplaçables ? Qui se prend pur le centre du monde ? Sachant cela aurais-je du refuser le débat avec lui ? Je dis non. Car ce qui m’a intéressé dans le débat avec Lamine Nahdi c’est plus d’affronter le courant qu’il représente que sa personne elle même: un égocentrisme trop poussé, un orgueil mal placé, le mépris de l’autre le maque du respect au savoir et à l’effort intellectuel .le refus de reconnaitre le mérite de l’autre, et surtout une vision de la culture qui consacre l’ignorance l’indifférence et la nonchalance culturelle si je peux dire.
Fau-t-il laisser passer inaperçu de telles choses qui font préjudice à l’image de l’artiste et à son honneur, non car cela défigure la vrai nature de nos talents artistiques qui sont nombreux dans toutes les disciplines artistiques confondus. Chers amis débattre de ces questions ne doit pas rester entre les mains de medias classiques et grâce au blog nous pouvons dépasser le carcan dans lequel la télé veut nous garder. Désormais grâce à l’internet la participation au débat est à la porté de tous. Alors profitons-en. La démocratie que nous revendiquons ne mérite-t-elle pas un éveil culturel. La liberté d’expression que nous voulons nous approprier ne doit on pas l’appliquer d’abord sur nous même ?
...amitiés. Raouf Ben Yaghlane À suivre
Oui un grand nombre de remarques ont été faites sur la qualité du débat en général et sur ma participation en particulier. Elles suscitent des réflexions et surtout des interrogations. Aurais-je du accepter de participer au débat Saraha Raha ? Aurais-je du affronter Lamine Nahdi sachant qu'avec lui le débat ne pourrait pas atteindre un niveau meilleur que celui que vous avez vu? Aurais-je du me laisser emporter... fallait-t- il éviter de parler de ce que certains qualifient de cuisine interne? En d'autres terme fallait-il cacher au public la réalité de ce qui constitue le paysage culturel ?ou encore aurais-je du pratiquer une autocensure et m'empêcher de rendre transparent la réalité de ce que nous sommes, nous autres artistes, avec nos défaut et nos qualités ? Et enfin le public n'a-t-il le droit de savoir tout de la culture comme il doit tout savoir du sport, de la politique, ou de l’économie. Je pense que la culture a tout à gagner quand rien n'est caché au public, quand rien ne lui est interdit et surtout quand il arrive, lui même, à être informé de tout ce que représente le paysage culturel. Oui tout ce qui touche à la morale de l'art doit être dit ; tout ce qui concerne les rapports avec le public doit être exposé. Je demande, donc, à ne pas être jugé uniquement en ma qualité de comédien (par ce que je fais sur la scène) mais aussi et surtout en ma qualité de ce que je suis en tant qu’artiste.
Oui il y’a peut-être un défaut dans ma façon de parler, car comme vous, en regardant l’émission, j’ai constaté que que je me suis emporté. Mais que voulez vous c’est ma nature.
Comment peut-on répondre calmement quand on vous coupe la parole plusieurs fois ? Comment peut-on se calmer quand on vous dit des mensonges et qu’on ne vous laisse pas répondre ?quand on vous juge sans fondement, Quand vous poussez à la sincérité et que sans cesse on vous traite de façon gratuite, malsaine et indécente ? توه نقعّدك أنت فاشل توه نهرسك... أنت ماكش من حجمي ...
je m’emporte parce que je parle avec mes trippe ; du fond de mon cœur ; je m’emporte parce que les arguments que j’essaye de présenter viennent directement du fond de ma pensée. Il n’y’a pas que ma tête qui se trouve concernée mais c’est de tout mon corps qu’il s’agit. C’est le résultat de presque quarante ans de métier d’acteur et d’amour de théâtre. Je ne suis pas un diplomate ni un homme politique qui sait déguiser ses idées. Je ne sais pas faire semblant ni masquer ce que je ressens. Quand je suis convaincu je me donne entièrement. Quand je crois avoir raison je n’hésite pas de vouloir convaincre.
Le théâtre, je ne trouve le plaisir à le faire que sur la scène. Je ne peux jouer un personnage et je ne trouve le plaisir à le faire que devant un public qui sait que je joue pour lui. Dans la vie le faire semblant n’est pas mon style et le jeu de masque me dégoute. Je m’exprime tel que je suis et je n’ai rien à cacher surtout pas ma vérité. Cela déplait, peut être, à certains mais désolé je suis moi et tout simplement moi.
Je comprends la frustration de certains qui espéraient trouver dans ce face à face un débat de fond traitant des questions brulantes liées à la culture et au rôle de l’artiste dans notre société mais comment faire ce débat de fond avec quelqu’un qui se croit irremplaçables ? Qui se prend pur le centre du monde ? Sachant cela aurais-je du refuser le débat avec lui ? Je dis non. Car ce qui m’a intéressé dans le débat avec Lamine Nahdi c’est plus d’affronter le courant qu’il représente que sa personne elle même: un égocentrisme trop poussé, un orgueil mal placé, le mépris de l’autre le maque du respect au savoir et à l’effort intellectuel .le refus de reconnaitre le mérite de l’autre, et surtout une vision de la culture qui consacre l’ignorance l’indifférence et la nonchalance culturelle si je peux dire.
Fau-t-il laisser passer inaperçu de telles choses qui font préjudice à l’image de l’artiste et à son honneur, non car cela défigure la vrai nature de nos talents artistiques qui sont nombreux dans toutes les disciplines artistiques confondus. Chers amis débattre de ces questions ne doit pas rester entre les mains de medias classiques et grâce au blog nous pouvons dépasser le carcan dans lequel la télé veut nous garder. Désormais grâce à l’internet la participation au débat est à la porté de tous. Alors profitons-en. La démocratie que nous revendiquons ne mérite-t-elle pas un éveil culturel. La liberté d’expression que nous voulons nous approprier ne doit on pas l’appliquer d’abord sur nous même ?
...amitiés. Raouf Ben Yaghlane À suivre
1 commentaire:
je suis navré pour vous RAOUF, en descendant les marches et en axeptant le débat avec ce Monsieur, uniquement vous exposer à la caméra et dire ce que les autres n'ont pas voulu entendre tenez bon ;on vous aime.
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