Les journaux de DAR ASSABAH ont consacré deux articles à la vente en noir des dérivés du pétrole libyen sur le sol tunisien. Assabah évoque hier l'expansion de cette vente vers d'autres régions du sud tunisien. Le Temps évoque le même sujet avec la même condamnation du "marché en parallèle". Le ton alarmiste et descriptif du "phénomène" (comme l'appelle Assabah) montre à quel point nos journalistes sont alignés derrière les normes du politiquement correct. Aucune question n'est posé à propos des raisons directes et indirectes de ce marché en parallèlle. Aucun regard sur l'autre moitié vide du verre.
Quelques jours à peine aprés l' augmentation officielle des prix du carburants, nos deux journaux condamnenet les pauvres vendeurs du carburants libyens. Le marché du carburant libyen fait travailler, paraît-il, la majeure partie des chomeurs de la région de sud-est.
Personnelement, beaucoup de mes amis à Djerba utilisent le carburant libyen. Tous sont d'accord que ce carburant est de meilleur qualité que celui des stations services de la région. Ne parlons pas des prix là la différence saute aux yeux...
La vraie question est la suivante pourquoi l'Etat tolère-t-il ce genre de commerce (dangereux selon Le Temps) ?
Ma réponse politiquement correcte : c'est pour cacher l'arbre du chomage qui frappe à plein fouet les jeunes du sud-est (surtout continental). Je vous laisse deviner le politiquement incorrecte ou la forêt cachée dans ce phénomène du marché en parallèlle...
vendredi 2 novembre 2007
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