Ces deux messieurs, Ali Ben Khlifa et Ali Chérif n'ont pu être fusillés; ils sont à 40 kilomètres de Sfax où ils consultent évidemment les Arabes de la plaine. Ali-Chérif est un ancien artilleur du Bey ; on disait à Tunis qu'il avait été à l'Ecole Polytechnique, alors qu’il n'était qu'un modeste artilleur arabe ignorant, mais très chatouilleux de l'indépendance des Tunisiens.
A Sfax, il était commandant de place et, comme tel, préposé à la manœuvre des vieux canons, quand le gouverneur lui signifia la traité du Bardo. Il refusa d'abord d'y croire, puis il organisa la révolte méthodiquement et patiemment.
La ville de Sfax a d'autant mieux mérité son châtiment exemplaire qu'elle a bien étudié son affaire avant de s'y lancer.
Il a été a trouvé plusieurs fusils Martini déchargés dans les rues, et un fusil Gras et même un capitaine du 93ème fouillant une maison tomba sur un Turque qu’il mit au mur et fusilla.
Le nombre élevé de tués et le manque de purifiants fait craindre que le séjour des cadavres sous une couche de terre trop légère n'apporte aux troupes des émanations dangereuses.
Le soldat n'a que le strict biscuit pour se sustenter jusqu'à présent, un peu de viande de temps en temps, et les adoucissements que les "mercanti" accourus en troupes serrées vendent horriblement cher.
Le malin serait le Parisien qui partirait aujourd'hui ou dans huit jours de Marseille, avec un navire chargé de conserves, de vin, de cognac, de saucisson, de harengs, de café et d'appareils à fabriquer la glace : il ferait fortune en quinze jours au détriment de tous les mercantis sans sou ni maille, qui ne vendent que d'horribles drogues et des viandes pourries.
Deux jours après la prise de Sfax, le cuirassé l'Alma compte toujours à son bord une centaine de réfugiés, hommes, femmes et enfants, qui redescendront à terre le 3ème jour.
Les femmes étaient couchées d'un côté avec les enfants, les hommes de l'autre et, pendant quelques jours, avant l'arrivée du gros de l'escadre, ils ont un peu vécu de pain et d'eau claire.
Maintenant le spectacle était curieux et triste à voir. Les souffrances sont oubliées de tous, et chacun va essayer de se remettre au travail. Cependant, la sécurité n'eut pas grande, il faut que les six bataillons qui sont à Sfax restent à Sfax, et opèrent des mouvements en rase campagne, à dix kilomètres autour de Sfax.
Ces hommes, aujourd'hui complétés au nombre de trois mille environ, sont trop précieux pour qu'on les envoie à Gabès. Si l'escadre va à Gabès, comme cela est dicté par les nécessités d'une répression exemplaire, l'amiral Garnault aura bien assez de ses douze cents marins des compagnies de débarquement, protégés, jusqu'à l'arrivée de troupes fraîches, tirées de France, par les canonnières des escadres.
Telle a été la prise de Sfax. Les Arabes sont vraiment naïfs! Ils n'ont jamais voulu croire, dans l’intérieur, à la prise de Sfax. Dans Kairouan même, ville sainte, où est enterré le barbier du Prophète, les marabouts la nient, se basant sur ceci qu'un projectile ne peut porter à plus de deux mille mètres, et que la rade de Sfax est inabordable pour nos gros cuirassés.
Certains auteurs n’hésitent pas à évoquer que la prise de Sfax a été un souvenir dramatique gravé dans les Bibelots du Pillage dont la population Sfaxienne a été victime.
L'historien Français "Martel" a écrit : "Les valeureux chevaliers du Cheikh se sont opposés avec bravoure a l'armée française qui était bien plus supérieure avec ses canons et ses armes l'obligeant a se cacher dans les casernas et les Bateaux de guerres 15 jours de suite.....et sans la fin des munitions et des renforts Français, Sfax et ses environs auraient pu être une grande tombe pour les soldats Français"Apres la Bataille de Sfax, Le Vieux Ali Ben Khalifa s’est trouvé gravement blessé a la Jambe et comme même, il est reparti défendre Gabès.
Le courage est insuffisant contre la technologie et la force des Canons, Ben Khalifa perdra encore cette bataille mais continuera sa révolte à partir de la Tripolitaine et infligera beaucoup de dégâts à l’armée française mais surtout il ancrera le sang de la révolte dans les générations qui viennent après.
A Sfax, il était commandant de place et, comme tel, préposé à la manœuvre des vieux canons, quand le gouverneur lui signifia la traité du Bardo. Il refusa d'abord d'y croire, puis il organisa la révolte méthodiquement et patiemment.
La ville de Sfax a d'autant mieux mérité son châtiment exemplaire qu'elle a bien étudié son affaire avant de s'y lancer.
Il a été a trouvé plusieurs fusils Martini déchargés dans les rues, et un fusil Gras et même un capitaine du 93ème fouillant une maison tomba sur un Turque qu’il mit au mur et fusilla.
Le nombre élevé de tués et le manque de purifiants fait craindre que le séjour des cadavres sous une couche de terre trop légère n'apporte aux troupes des émanations dangereuses.
Le soldat n'a que le strict biscuit pour se sustenter jusqu'à présent, un peu de viande de temps en temps, et les adoucissements que les "mercanti" accourus en troupes serrées vendent horriblement cher.
Le malin serait le Parisien qui partirait aujourd'hui ou dans huit jours de Marseille, avec un navire chargé de conserves, de vin, de cognac, de saucisson, de harengs, de café et d'appareils à fabriquer la glace : il ferait fortune en quinze jours au détriment de tous les mercantis sans sou ni maille, qui ne vendent que d'horribles drogues et des viandes pourries.
Deux jours après la prise de Sfax, le cuirassé l'Alma compte toujours à son bord une centaine de réfugiés, hommes, femmes et enfants, qui redescendront à terre le 3ème jour.
Les femmes étaient couchées d'un côté avec les enfants, les hommes de l'autre et, pendant quelques jours, avant l'arrivée du gros de l'escadre, ils ont un peu vécu de pain et d'eau claire.
Maintenant le spectacle était curieux et triste à voir. Les souffrances sont oubliées de tous, et chacun va essayer de se remettre au travail. Cependant, la sécurité n'eut pas grande, il faut que les six bataillons qui sont à Sfax restent à Sfax, et opèrent des mouvements en rase campagne, à dix kilomètres autour de Sfax.
Ces hommes, aujourd'hui complétés au nombre de trois mille environ, sont trop précieux pour qu'on les envoie à Gabès. Si l'escadre va à Gabès, comme cela est dicté par les nécessités d'une répression exemplaire, l'amiral Garnault aura bien assez de ses douze cents marins des compagnies de débarquement, protégés, jusqu'à l'arrivée de troupes fraîches, tirées de France, par les canonnières des escadres.
Telle a été la prise de Sfax. Les Arabes sont vraiment naïfs! Ils n'ont jamais voulu croire, dans l’intérieur, à la prise de Sfax. Dans Kairouan même, ville sainte, où est enterré le barbier du Prophète, les marabouts la nient, se basant sur ceci qu'un projectile ne peut porter à plus de deux mille mètres, et que la rade de Sfax est inabordable pour nos gros cuirassés.
Certains auteurs n’hésitent pas à évoquer que la prise de Sfax a été un souvenir dramatique gravé dans les Bibelots du Pillage dont la population Sfaxienne a été victime.
L'historien Français "Martel" a écrit : "Les valeureux chevaliers du Cheikh se sont opposés avec bravoure a l'armée française qui était bien plus supérieure avec ses canons et ses armes l'obligeant a se cacher dans les casernas et les Bateaux de guerres 15 jours de suite.....et sans la fin des munitions et des renforts Français, Sfax et ses environs auraient pu être une grande tombe pour les soldats Français"Apres la Bataille de Sfax, Le Vieux Ali Ben Khalifa s’est trouvé gravement blessé a la Jambe et comme même, il est reparti défendre Gabès.
Le courage est insuffisant contre la technologie et la force des Canons, Ben Khalifa perdra encore cette bataille mais continuera sa révolte à partir de la Tripolitaine et infligera beaucoup de dégâts à l’armée française mais surtout il ancrera le sang de la révolte dans les générations qui viennent après.
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