Que peut-on attendre d’une finale retour, sur les terres de celui qui a marqué 4 buts chez son adversaire à l’aller ? D’une finale qui connait son vainqueur depuis deux semaines ? Rien, à part le tour d’honneur. Al Marrikh, est venu à Sfax pour répondre présent. Sans doute conscients que l’emprise est impossible, les soudanais n’ont jamais réussi à mettre le doute dans le mental des sfaxiens qui n’ont pas forcé. Un match conditionné par le résultat de l’aller. Le CSS a levé au ciel son deuxième sacre continental, se consolant ainsi après le mauvais souvenir de 2006.
PREMIERE PERIODE- Decastel veut gagner. Malgré l’avantage important obtenu il y a deux semaines, le suisse aligne une formation offensive avec Kouassi et Mbélé, soutenus par Nafti. Le duo ne fonctionne pas bien lors des 20 premières minutes. Faciles, trop faciles. L’Ivoirien démontre au quart d’heure, que la concentration n’est pas au point en dévissant un tir à 10 mètres des buts. Côté soudanais, Idahor et Paulinho font de la figuration. Ajab ne justifie pas son prénom. Rythme lent. Passes ratées. La première occasion digne du nom, porte la signature de Kouassi. 36’, sur les 18 mètres, il récolte un centre de Mechergui et du plat du pied, il ne trouve que le poteau. Le public du M’hiri trouve enfin une bonne raison pour chanter. Et l’arbitre renvoie tout le monde aux vestiaires.
SACRE MERITE- 88’ : La rencontre s’achève avec le but sur coup franc de Haj Messaoued, qui termine l’aventure en beauté. Le Club Sportif Sfaxien remporte méritoirement sa deuxième coupe africaine, et lance déjà le défi à l’Etoile, dans la première édition 100% tunisienne de la Super Coupe des clubs. En 2007, l’Afrique a parlé tunisien.
Selim Slimi
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